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La bipolarisation du monde durant la guerre froide
Le monde depuis 1945
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Polynésie française • Septembre 2017
maîtriser les différents langages • 20 points
▶ 1. Sous la forme d'un développement construit d'une vingtaine de lignes et en vous appuyant sur un exemple d'affrontement entre l'Est et l'Ouest étudié en classe, présentez la bipolarisation du monde durant la guerre froide. (15 points)
▶ 2. Placez et datez sur la frise chronologique, les événements suivants : la création de l'ONU, la guerre froide (début et fin), la chute du mur de Berlin et le traité de Rome. (5 points)
Les clés du sujet
▶ 1. En introduction, commence par rappeler quelles puissances s'opposent durant la guerre froide et quelles sont les dates de ce conflit.
Dans un premier paragraphe, définis les deux camps et les raisons de leur rivalité.
Dans un second paragraphe, présente l'exemple étudié en classe (localisation, dates, principaux acteurs) en montrant comment les deux camps sont impliqués et comment se traduit leur affrontement.
En conclusion, tu peux proposer une définition de la guerre froide qui soit adaptée à l'exemple que tu as décrit.
▶ 1. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les vainqueurs américain et soviétique se retrouvent face à face. Ils n'ont pas les mêmes intérêts ni les mêmes buts. Une guerre froide les oppose de 1947 à 1991 . Comment le monde s'organise-t-il pendant cette période ?
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Les accords de Bretton Woods (1944) rassemblent les pays de l'Ouest dans une alliance économique et monétaire.
En 1947, les États-Unis et l'URSS rompent toutes relations et se disputent la domination du monde selon leurs convictions idéologiques . Les Américains défendent les valeurs de la démocratie libérale et du capitalisme. Ils forment un bloc de pays dans le cadre d' alliances politiques et militaires (OTAN, OTASE). Ils aident leurs alliés à se reconstruire (plan Marshall) et à se développer (CEE). L'URSS, qui défend l'idéologie communiste, réplique en unissant ses alliés d'Europe de l'Est (Pacte de Varsovie). Les deux blocs ainsi constitués rivalisent pour étendre leur influence tout en évitant une guerre frontale.
L'exemple de Cuba sert de modèle. Change les noms et informations si tu as étudié un autre exemple. Pour l'essentiel, l'organisation du développement reste la même.
De nombreuses crises les opposent. Celle dite des fusées à Cuba est la plus grave de la période (1962). À la suite d'une révolution, les Cubains demandent l'aide de l'URSS. Celle-ci prépare le déploiement sur l'île de missiles capables d'atteindre le sol des États-Unis. Le président américain John Kennedy riposte par un blocus de Cuba et menace l'URSS d'une guerre nucléaire. Après une semaine de tensions, les Russes renoncent. La guerre est évitée.
Ainsi, entre 1947 et 1991, le monde s'organise selon une logique bipolaire. La guerre froide est un affrontement entre deux blocs idéologiques au cours duquel les principaux adversaires s'affrontent par personnes interposées, jamais directement.
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Lorsque la Seconde Guerre mondiale s'achève en 1945, deux pays apparaissent comme les grands vainqueurs : les États-Unis et l'URSS. Ces deux puissances s'opposent idéologiquement, on parle de bipolarisation du monde : c'est la guerre froide. Jusqu'en 1970, cette bipolarisation du monde va influencer les relations géopolitiques. La période de 1945 à 1970 est également marquée par l'émergence du tiers-monde après la décolonisation de l'Afrique et de l'Asie. La Chine de Mao s'affirme comme un acteur géopolitique important, tandis que des conflits se développent et s'enracinent au Proche-Orient. En quoi peut-on parler d'un monde bipolaire après la Seconde Guerre mondiale, et quels rôles les États-Unis et l'URSS jouent-ils dans la décolonisation et l'émergence du tiers-monde ? Quelles sont les nouvelles puissances et les nouveaux conflits sur la scène mondiale ?
Très vite après la fin de la Seconde Guerre mondiale, dès 1947, les États-Unis et l'URSS forment deux blocs qui s'opposent dans ce que l'on appelle la guerre froide. De 1948 à 1953, les tensions sont très fortes. De 1953 à 1970, des crises continuent d'opposer les deux puissances, mais les forces s'équilibrent dans les années 1970. On parle alors de « la Détente ».
À la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945, les États-Unis et l'URSS sont les grands vainqueurs. Très vite, ils s'affrontent dans ce que l'on a appelé la guerre froide. Le monde est divisé, bipolarisé entre ces deux blocs dès 1947. On parle de rideau de fer pour désigner la limite entre les deux blocs. Les deux puissances s'opposent sur le plan idéologique : les États-Unis constituent le bloc occidental, avec une politique libérale, tandis que l'URSS constitue le bloc soviétique, avec une politique communiste.
En 1945, l'Armée rouge (armée russe) s'installe dans les pays de l'Est qu'elle a libérés et qu'elle va occuper en mettant en place des « fronts nationaux » dirigés par le Parti communiste. Dès 1946, des dictatures s'installent, prenant le nom de « démocraties populaires ». Churchill, Premier ministre anglais, perçoit la création d'un « rideau de fer ». Le monde est divisé en deux blocs. En Europe, ce rideau de fer marque la limite entre les deux pôles.
Le président américain Truman prend acte de la bipolarisation du monde dans un discours en mars 1947 : c'est la doctrine Truman, qui définit le containment (endiguement) pour soutenir financièrement « les peuples libres ». Le plan Marshall de juin 1947 propose d'aider à la reconstruction des pays européens (qui soutiendront en retour l'économie américaine). Il est accepté par seize pays occidentaux et rejeté par l'URSS qui oblige les pays sous son contrôle à le refuser également.
L'URSS réagit par la doctrine Jdanov et par la création du Kominform (bureau d'information des partis communistes) qui doit permettre de contrôler plus étroitement les partis communistes européens.
Chaque bloc se construit autour d'une superpuissance, d'une doctrine, d'un système économique, d'une organisation politique et d'une alliance militaire.
L'année 1948 est une année de tensions multiples entre les deux blocs, notamment en Allemagne. Les tensions vont culminer avec la guerre de Corée qui se termine en 1953.
L'année 1948 est une année cruciale dans la bipolarisation du monde :
Une monnaie commune, le Deutsche Mark, est créée. En réponse, Staline instaure un blocus de Berlin-Ouest en juin 1948. Les voies ferrées et les autoroutes sont coupées par les Soviétiques, isolant totalement les zones occidentales. Les États-Unis mettent en place un pont aérien afin de ravitailler la ville.
Près de 275 000 vols arrivent à Berlin-Ouest en onze mois de blocus.
Staline finit par céder et rétablit la libre circulation :
En 1950, la guerre de Corée donne une dimension mondiale à la guerre froide.
La Corée du Nord (communiste) envahit la Corée du Sud (pro-américaine), avec le soutien de Staline. Truman riposte par l'envoi d'un corps expéditionnaire, appuyé par l'ONU. L'armistice de Pan Mun Jon, signé en juillet 1953, met un terme à ce conflit qui a causé la mort de plus d'un million de personnes et reste un échec pour le camp soviétique.
Une période de « dégel » s'annonce avec la mort de Staline en 1953. Cependant, les tensions continuent. Dès 1956, de nouvelles crises apparaissent (seconde crise de Berlin, crise des missiles de Cuba). Après la crise de Cuba en 1962, les tensions s'apaisent, cette période est appelée la Détente.
En URSS, Khrouchtchev succède à Staline. Il propose un répit provisoire avec l'idée d'une « coexistence pacifique ». Les crises de 1956 révèlent une nouvelle donne : les deux Grands s'entendent pour éviter l'escalade liée à la prolifération des armes nucléaires :
On observe même des alliances ou des non-réactions entre les deux puissances :
Khrouchtchev rencontre rapidement des difficultés, notamment des contestations en Pologne et en Hongrie. Dès 1956, c'est le retour à la guerre froide dans les relations internationales. L'URSS se sent en position de supériorité avec ses fusées transcontinentales et l'envoi du premier homme dans l'espace.
La seconde crise de Berlin (1958-1961) s'inscrit dans ce contexte politique. En quinze ans, plus de trois millions d'Allemands de l'Est ont quitté le bloc soviétique, avec le soutien des Occidentaux, pour se réfugier à l'Ouest. Pour endiguer ce phénomène, Khrouchtchev rétablit un blocus de Berlin en 1958. Il n'est pas total mais débouche sur la construction du « mur de la honte ». Le mur de Berlin est construit en une nuit, le 13 août 1961, entre Berlin-Est et Berlin-Ouest.
En octobre 1962, la crise des missiles de Cuba marque l'apogée des nouvelles tensions. En 1959, Fidel Castro a chassé le dictateur Batista et s'est emparé des intérêts américains dans l'île. Il demande l'aide de l'URSS et laisse les Soviétiques procéder à l'installation de rampes de missiles dirigés vers les États-Unis. La réaction du président Kennedy est immédiate : il isole Cuba par un blocus maritime au moment où la flotte soviétique approche.
Finalement, Khrouchtchev cède et renonce. Le monde est passé très près d'une guerre nucléaire. La crise de Cuba fait prendre conscience aux deux Grands du danger atomique et de la nécessité de discuter. La période de la Détente s'ouvre et dure jusqu'en 1975.
Après la Seconde Guerre mondiale, les grandes puissances européennes coloniales ont perdu de leur prestige. Les pays colonisés réclament leur indépendance. La décolonisation se fait en plusieurs étapes et mène à l'émergence du tiers-monde.
La colonisation a considérablement fragilisé les économies et les sociétés des pays colonisés. Ils souhaitent obtenir leur indépendance. L'URSS et les États-Unis favorisent la décolonisation qui leur permet d'obtenir de nouveaux débouchés pour leurs économies. L'ONU est également contre la colonisation.
Les pays colonisés ont souffert de la colonisation :
La Seconde Guerre mondiale provoque les défaites rapides des pays colonisateurs :
Le prestige des puissances européennes est entaché.
De plus, les Britanniques se sont positionnés comme les défenseurs des libertés et du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes dans la Charte de l'Atlantique de 1941. Les colonies et les Français leur ont servi d'appui en fournissant des soldats pour la libération des pays asservis par l'Allemagne nazie. Cela alimente le désir d'indépendance. De nouveaux partis indépendantistes apparaissent.
L'ONU, créée en 1945, les soutient. Elle est favorable au « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ». L'ONU offre une tribune aux leaders indépendantistes, comme Nehru (en Inde) ou Soekarno (en Indonésie). Les États-Unis se posent en modèle en accordant l'indépendance aux Philippines. Ils sont favorables à tout État souhaitant sa liberté et se mettant sous leur protection, au détriment du bloc soviétique. L'URSS arme tous ceux qui souhaitent obtenir leur indépendance dans le monde. La Chine, devenue communiste en 1949, s'associe à ce mouvement.
La décolonisation commence en Asie en 1947 et se poursuit en Afrique dans les années 1950. Certaines décolonisations sont pacifiques, d'autres sont violentes et entraînent des guerres, comme la guerre d'Algérie de 1954 à 1962.
La décolonisation débute en Asie en 1947. Les colonies anglaises, l'Inde, le Pakistan, la Birmanie, Ceylan et la Malaisie, sont décolonisées de manière pacifique :
L'Indonésie, colonie des Pays-Bas, et l'Indochine du Nord, colonie de la France, entrent en guérilla car les pays colonisateurs refusent leur indépendance :
Dans un second temps, les pays d'Afrique sont décolonisés. Certaines colonies françaises sont décolonisées pacifiquement, d'autres mènent à un conflit :
Les colonies portugaises sont les dernières à obtenir gain de cause : la Guinée-Bissau, le Mozambique et l'Angola accèdent à l'indépendance en 1974 et 1975 après une longue période de violences.
La décolonisation permet la création de vingt-neuf États asiatiques et africains. Ces États revendiquent leur solidarité notamment lors de la conférence de Bandung en Indonésie en 1955. On parle d'émergence du tiers-monde. Les États nouvellement indépendants tentent de s'affranchir de l'influence des États-Unis et de l'URSS, mais cela reste compliqué.
Le démographe Alfred Sauvy invente la notion de « tiers-monde ». Elle fait référence au tiers état : c'est la majorité de la population qui est minoritaire politiquement.
À la conférence de Bandung en 1955, les États nouvellement indépendants se rassemblent. Ils condamnent le colonialisme et revendiquent la non-ingérence dans les affaires intérieures de chaque État. Ils défendent les Droits de l'homme et utilisent l'ONU comme tribune.
© Wikipédia
Ces États nouvellement indépendants se réunissent à nouveau à Belgrade en 1961. Vingt-cinq pays créent le mouvement des non-alignés basé sur le rejet de la bipolarisation du monde et l'obligation tacite d'adhérer à l'un ou à l'autre des deux modèles idéologiques. Ils veulent emprunter leur propre voie. Cependant, il est très compliqué pour ces jeunes États fragiles politiquement et économiquement d'exister sans les deux superpuissances.
La première Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a lieu en 1964 à l'initiative de soixante-quinze pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Elle est organisée tous les quatre ans. Une assemblée extraordinaire des Nations unies définit un programme visant à construire un nouvel ordre économique international en 1974. C'est un échec relatif, les pays du Nord sont peu coopératifs et les pays du Sud sont divisés. Le tiers-monde désuni ne résiste pas à la guerre froide et à la crise des années 1970.
L'Indochine française et la guerre du Vietnam sont des conflits dans lesquels l'URSS et les États-Unis interviennent :
La période 1945-1970 est marquée par l'affirmation d'un nouvel acteur international : la Chine. En 1949, Mao Zedong crée la République populaire de Chine. La Révolution culturelle lancée en 1966 lui permet de s'imposer sur la scène internationale comme un acteur de premier plan.
En 1949, Mao Zedong proclame la fondation de la République populaire de Chine. C'est une République communiste qui est alors mise en place, l'URSS la soutient.
En 1945, lorsque la Seconde Guerre mondiale s'achève, une guerre civile éclate en Chine. Elle se termine avec la victoire des communistes de Mao soutenus par l'URSS, et la défaite des nationalistes soutenus par les États-Unis.
La République populaire de Chine est proclamée le 1 er octobre 1949. Les nationalistes doivent se réfugier à Taïwan. Les États-Unis et l'ONU ne reconnaissent pas le nouveau gouvernement. En signe de protestation, l'URSS cesse de siéger à l'ONU.
Dans le cadre des conflits de la guerre froide, les Chinois interviennent au nom du bloc soviétique.
Les Chinois interviennent au nom du bloc soviétique dans la guerre de Corée, la guerre d'Indochine, puis la guerre du Vietnam.
Hong Kong reste britannique et Macao reste portugaise. Aucune opération militaire n'est tentée contre Taïwan, protégé par les États-Unis.
En 1966, Mao lance la Révolution culturelle en s'appuyant sur la jeunesse (« Gardes rouges »). Cette révolution permet à la Chine d'avoir une influence partout dans le monde. Un rapprochement avec les États-Unis a lieu entre 1969 et 1972. La Chine a de plus en plus d'influence au niveau mondial.
La politique du « Grand Bond en avant » est fondée sur un ensemble de réformes comme la collectivisation des terres agricoles et le développement de l'industrie. Cette politique a des résultats catastrophiques.
Entre 20 et 43 millions de Chinois meurent de la famine lors de l'application de la politique du Grand Bond en avant.
Mao perd le pouvoir jusqu'en 1966. Il met alors en place la Révolution culturelle qui repose sur l'idée de renverser un ordre établi inégalitaire. Cette révolution séduit la jeunesse jusqu'en Occident. Les mouvements étudiants maoïstes sont nombreux lors du mouvement de mai 1968 et le « Petit Livre rouge » de Mao se diffuse.
Le « Petit Livre rouge » est un recueil dans lequel on trouve de nombreuses citations de Mao.
Dans le film La Chinoise de Jean-Luc Godard en 1967, les personnages lisent le « Petit Livre rouge ».
Dans les années 1970, la Chine se rapproche des États-Unis :
Mao meurt en 1976. Pour la Chine, c'est le début d'une ouverture et d'un développement économique spectaculaire qui continue jusqu'à aujourd'hui.
La période de 1945 à 1970 voit émerger de violentes tensions au Proche et au Moyen-Orient. Dès la fin de la Seconde Guerre mondiale, des conflits agitent la région. Les facteurs de tensions sont multiples. La région est prise dans la guerre froide. La création de l'État d'Israël attise la haine entre Juifs et Arabes.
En 1945, de nombreux enjeux économiques, politiques et culturels font du Proche et du Moyen-Orient une région stratégique à l'échelle mondiale.
Le Proche-Orient désigne les pays situés à l'est de la Méditerranée (Égypte, Turquie, Syrie, Liban, Israël, territoires palestiniens, Cisjordanie et Jordanie).
Le Moyen-Orient désigne les pays du Proche-Orient, ainsi que l'Irak, la Péninsule arabique, l'Iran et l'Afghanistan.
Les facteurs de tensions au Proche et au Moyen-Orient sont multiples :
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l'URSS et les États-Unis, engagés dans la guerre froide, rivalisent au Proche et au Moyen-Orient. Les pays du Proche et du Moyen-Orient rentrent dans la logique de la guerre froide et intègrent les blocs.
Certains pays rejoignent le bloc occidental :
L'URSS s'appuie sur le nationalisme arabe, ou panarabisme, pour s'installer dans la région.
Le panarabisme , ou nationalisme arabe, se développe au cours du XIX e siècle. Ce projet d'un grand État arabe se répand au-delà des différences religieuses et les chrétiens arabes le soutiennent.
Les pays arabes sont en effet unis par la Ligue arabe depuis 1945.
La Ligue arabe est une organisation fondée en 1945 rassemblant les États arabes existants et ceux nés de la décolonisation.
L'URSS devient un soutien de Nasser qui prend le pouvoir en Égypte en 1952 et incarne ce nationalisme. L'URSS défend la cause des Arabes palestiniens.
La création d'un État juif, l'État d'Israël, en Palestine, provoque des tensions et des conflits. Ce conflit est instrumentalisé par l'URSS et les États-Unis dans le contexte de la guerre froide, et par les Européens. Dès 1948, le conflit israélo-arabe éclate. Il perdure encore aujourd'hui.
L'État d'Israël est créé en 1948. Dès sa création, l'État provoque des tensions et des conflits, les pays arabes qui entourent Israël lui déclarent la guerre. Jérusalem, lieu saint des trois grandes religions monothéistes, est au cœur des revendications politiques. Le conflit israélo-arabe est largement instrumentalisé par les États-Unis et l'URSS dans le contexte de la guerre froide :
Ce conflit est également influencé par les Européens. La crise de Suez de 1956 est emblématique des tensions dans la région. Le président égyptien Nasser décide de nationaliser le canal de Suez pour financer la construction du barrage d'Assouan sur le Nil. Les Français et les Britanniques en avaient jusqu'alors la gestion. Ils incitent les Israéliens à déclencher une guerre préventive contre l'Égypte. Les Français et les Britanniques prévoient de proposer ensuite leur arbitrage dans la région. C'est un échec pour les Européens, mais une réussite pour Israël qui désarme l'Égypte. En réaction, Nasser se tourne vers l'URSS.
Ce conflit provoque des guerres :
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1 l’émancipation des colonies européennes.
1 en europe, en afrique, en amérique : insurrections et répressions.
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De 1947 à 1991 (dissolution de l'URSS), alors que le monde commence tout juste à se remettre des tragédies de la Seconde Guerre mondiale , un phénomène de bipolarisation des « vainqueurs » s'installe entre le Bloc de l'Ouest capitaliste et le Bloc de l'Est communiste pour la place de leader. Durant cette longue période, un conflit d'un nouveau genre se manifeste et transforme l' ordre géopolitique mondial : la guerre froide .
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Qu'est-ce qui permet la liaison directe entre Washington et Moscou ?
Comment appelle-t-on la période de nouvelles réformes libérales sous Khrouchtchev ?
Le traité de 1955 a permis :
Comment s'appelle le Plan des États-Unis pour aider les nations européennes après la Seconde Guerre mondiale ?
Que permet la proposition de « ciel ouvert » par Kennedy ?
Parmi ces propositions, lesquelles peuvent être considérées comme des guerres par procuration ?
Sur quelle période s'étend la bipolarisation du monde ?
Comment s'appelle celui en charge de Sud-Viêtnam ?
Le rideau de fer est :
Comment s'appelle le leader communiste au pouvoir à Cuba ?
Qu'est-ce qui est responsable de l'échec du sommet de Paris ?
La guerre froide fait référence à la période comprise entre 1955 et 1963 durant laquelle de multiples conflits se sont produits dans de nombreux domaines différents. Cette période est riche en évènements comme le montre la tension croissante entre l' Union soviétique et les États-Unis au point d'arriver aux menaces de guerre nucléaire .
Cette section explique les principaux évènements et développements qui ont caractérisé la bipolarisation du globe avec la guerre froide comme axe principal. Nous examinerons d'abord les domaines dans lesquels les relations se sont améliorées avant de nous intéresser aux crises.
Bipolarisation : u tilisé dans les analyses des systèmes de partis, le terme de bipolarisation implique autant une évolution (passage de l'état « non bipolaire » à l'état « bipolaire ») qu'un type de système dans lequel le multipartisme tend à s'organiser autour de deux pôles ou deux coalitions. 1
Le dirigeant soviétique Joseph Staline meurt en 1953 après avoir dirigé l'Union soviétique pendant environ un quart de siècle. La mort de Staline permet aux nouveaux dirigeants soviétiques d'adopter une approche différente et moins hostile des relations avec l'Occident. Avant l'arrivée de Khrouchtchev au pouvoir, Gueorgui Malenkov a brièvement dirigé l'URSS.
Malenkov prône un « nouveau cours ». Malenkov détourne les ressources du développement des armements pour améliorer le niveau de vie des citoyens soviétiques, car il ne pense pas qu'une guerre avec le capitalisme soit probable. Khrouchtchev, son successeur, développe son « nouveau cours » en une politique connue sous le nom de coexistence pacifique, car lui-même pense que c'est la meilleure politique à mener à cette époque.
La coexistence pacifique est une politique de tolérance entre des États ayant des croyances ou des idéologies différentes.
Une nouvelle ère de diplomatie s'ouvre entre les deux superpuissances, caractérisée par des sommets et des traités. Voici les points diplomatiques essentiels de cette période.
En politique, un sommet se caractérise par la rencontre en tête-à-tête entre dirigeants. Peut-être que le Sommet du G7 ou du G20 te disent quelque chose ?
Le traité d'État autrichien : le traité de 1955 permet de réunifier le pays autrefois divisé en 4 zones.
Le sommet de Genève : aucun accord n'est conclu, mais l'atmosphère est si pacifique et diplomatique que l'on appellera ça « l'esprit de Genève ».
Khrouchtchev rejette la proposition de « ciel ouvert » de Kennedy qui aurait permis à chaque bloc de surveiller les développements militaires de l'autre depuis les airs.
Le sommet de Camp David : en septembre 1959, Khrouchtchev rencontre Eisenhower aux États-Unis pour apaiser les tensions liées à la crise de Berlin.
Le sommet de Paris : un avion espion américain U-2 est abattu au-dessus de l'Union soviétique, violant ainsi le rejet de Khrouchtchev de la proposition de ciel ouvert. Ce dernier exige des excuses de la part d'Eisenhower et part du sommet quand son opposant les lui refuse : c'est un échec.
Outre la crise de l'U-2 au sommet de Paris, plusieurs évènements intensifient les tensions en Europe.
En plus de changer de cap en politique étrangère, Khrouchtchev introduit la déstalinisation , une réforme politique condamnant les crimes de Staline et mettant fin à son image de leader infaillible. Un effet involontaire de la déstalinisation est un appel à la libéralisation en Europe de l'Est.
La déstalinisation est formulée pour la première fois dans le discours secret de Khrouchtchev en 1956 . Il y dénonce Staline et son culte de la personnalité et condamne ses purges et ses déportations de groupes nationaux. Le discours n'a jamais été rendu public, mais ses répercussions ont fait leur chemin dans le bloc soviétique sous la forme de nouvelles réformes libérales dans une période surnommée le « dégel ».
Le régime en Pologne a assoupli certaines de ses politiques après la mort de Staline. Face à un besoin accru de droits sociaux, les ouvriers industriels de Poznań se mettent en grève en juin 1956 et cela entraîne des émeutes qui résultent en 60 décès et 200 blessés par les militaires polonais. En réponse à cet évènement, Khrouchtchev se rend en Pologne pour s'assurer de la loyauté du pays, chose que le libéral Władysław Gomulk garantit avec la promesse de réformes seulement internes et que la Pologne n'abandonnera pas le communisme .
L'insurrection de Budapest de 1956
Des combats éclatent aussi en Hongrie en octobre 1956 pour libéraliser la nation. Le libéral Imre Nagy est nommé premier ministre. Nagy abolit la règle du parti unique et annonce la neutralité hongroise.
Le 4 novembre, l'Union soviétique envahit la Hongrie et écrase la révolution, faisant des milliers de morts et provoquant la fuite d'environ 250 000 Hongrois. Nagy est remplacé par János Kádár , un homme d'État un tantinet plus conservateur.
La crise hongroise illustre une fois de plus la détermination de l'Union soviétique à maintenir son influence malgré la libéralisation du pays. En réponse à la crise, l'Occident ne fait guère plus que des déclarations de condamnation. Le président Eisenhower avait évoqué d'éventuelles interventions pour libérer les peuples sous le joug du communisme , mais lorsque l'occasion se présente, il ne bouge pas du Bureau Ovale.
Depuis la division de l'Allemagne et de Berlin après la Seconde Guerre mondiale , de plus en plus de tensions se manifestent et les différences entre les régimes capitaliste et communiste allemands ne peuvent plus être ignorées.
L'Allemagne de l'Ouest connaît une croissance économique substantielle sous le couvert capitaliste et bénéficie de l'aide américaine par le biais du plan Marshall. En revanche, c'est une tout autre histoire pour l'Allemagne de l'Est qui fait face à bien des difficultés et parvient à peine à passer pour un État indépendant.
Berlin-Ouest représente une zone capitaliste prospère au cœur du communisme et de plus en plus de personnes commencent à se déplacer de l'Est vers Berlin-Ouest. Pour mettre fin à cette situation, Khrouchtchev exige que les États-Unis quittent la ville en 1958. Les États-Unis sont déterminés à ne pas abandonner Berlin pour continuer à montrer le bloc de l'Ouest sous son meilleur jour : la ville est l'incarnation vivante des différences entre le communisme et le capitalisme .
Incapable de parvenir à un accord et soucieux de ne pas déclencher une guerre nucléaire, Khrouchtchev approuve la construction du m ur de Berlin en août 1961. Le mur doit empêcher la circulation des personnes de l'Est vers l'Ouest de Berlin et atténuer les tensions. Il devient l'une des représentations les plus emblématiques de la guerre froide en symbolisant le désespoir de l'Union soviétique à maintenir sa sphère d'influence. Malgré des condamnations, l'Occident ne prend une nouvelle fois aucune mesure.
Outre les régions d'Europe qui sont des zones de tension depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la période de la guerre froide en voit apparaître de nouvelles : l'aube des guerres par procuration . 2
Guerre par procuration (Politique , Militaire ) : guerre menée par un État qui, ne prenant pas directement part aux opérations militaires, agit par l’intermédiaire d’un autre acteur, étatique ou non étatique, engagé sur le terrain.
Le terme « tiers-monde » est aujourd'hui considéré comme une expression désuète que les gens utilisent souvent pour décrire ce que nous appellerions aujourd'hui « pays en développement » ou « pays à revenu faible ou intermédiaire ». En 1952, c'est le démographe français Alfred Sauvy qui invente ce terme dans son article « Trois mondes, une planète ». 3 Il y affirme que le premier monde est constitué des États-Unis et de leurs alliés capitalistes. Le second monde est l'Union soviétique et ses satellites d'Europe de l'Est. Le tiers-monde est constitué de tous les pays qui ne s'alignent pas activement sur les superpuissances des États-Unis ou de l'Union soviétique.
En 1956, le président égyptien Gamal Abdel Nasser nationalise le canal de Suez après le retrait des États-Unis et de la Grande-Bretagne du financement d'un projet majeur : la construction du barrage d'Assouan . L'Égypte semble de plus en plus favorable au communisme, puisqu'elle conclut un contrat d'armement avec la Tchécoslovaquie communiste et reconnaît le gouvernement chinois communiste.
Le canal de Suez est une route commerciale vitale qui, à cette époque, est contrôlée par les Français et les Britanniques. La Grande-Bretagne, la France et Israël lancent une action militaire contre l'Égypte en réponse à sa nationalisation. L'Union soviétique et les États-Unis s'y opposent, mais réagissent différemment.
Khrouchtchev menace d'utiliser des armes nucléaires sur l'Europe occidentale tandis que Eisenhower le met en garde contre une action directe et menace les trois nations de sanctions économiques. Les menaces fonctionnent et la crise prend fin en 1957. Malgré une réputation d'Eisenhower de plus en plus notable au Moyen-Orient, le soutien de Khrouchtchev à l'Égypte accroît l'influence soviétique dans la région. C'est l'URSS qui finit par financer le barrage d'Assouan.
L'Indochine désigne les trois pays du Viêtnam, du Cambodge et du Laos contrôlés par la France. La guerre d'Indochine (1946 à 1954) se solde par la défaite française, la division du Viêtnam et l'indépendance du Cambodge et du Laos.
Le Viêtnam est divisé entre le Nord, contrôlé par les communistes et dirigé par Hô Chi Minh, et le Sud, capitaliste et dirigé par Ngo Dinh Diem . Les États-Unis soutiennent le régime de Diem afin de développer une alternative viable au communisme. Une aide est accordée à Diem pour introduire des réformes sociales et développer l'économie.
Cependant, Diem utilise plutôt cette aide pour renforcer son pouvoir et ne parvient pas à gagner le soutien de la population. La guérilla communiste commence en 1957 au Sud-Viêtnam et les forces du Nord-Viêtnam envahissent le Sud via la piste Hô Chi Minh qui traverse le Cambodge et le Laos. Lorsqu'il devient évident que Diem nuit à la cause sud-vietnamienne, les États-Unis soutiennent un coup d'État militaire visant à le renverser.
Face à la menace grandissante du communisme, Kennedy décide d'aider le Laos par le biais d'un accord de neutralité avec Khrouchtchev. Malheureusement, le conflit reprend rapidement et le Laos continue à servir de voie d'approvisionnement pour les communistes vietnamiens. L'intervention américaine ne fait qu'augmenter et atteindra son apogée avec la guerre du Vietnam .
Les relations entre les États-Unis et Cuba se détériorent après l'arrivée au pouvoir du communiste Fidel Castro en 1959 qui entame une relation de confiance avec l'Union soviétique.
Le président Kennedy soutient l'invasion désastreuse appelée d ébarquement de la baie des C ochons en 1961 en envoyant des exilés cubains entraînés par la CIA pour renverser Castro. Elle échoue et ne fait qu'empirer les relations américano-cubaines.
En octobre 1962, les États-Unis découvrent que l'Union soviétique possède des missiles nucléaires à Cuba. La proximité du site en fait une menace potentiellement énorme pour les États-Unis. Le président Kennedy bloque l'accès à l'île et menace d'utiliser des armes nucléaires si les missiles ne sont pas retirés. Pendant 13 jours, le monde est au bord de la guerre nucléaire : c'est la c rise des missiles de Cuba .
L'Union soviétique accepte de retirer les missiles. Conséquence de cette crise, les puissances établissent une liaison directe entre Washington et Moscou : le fameux téléphone rouge . Elles signent aussi en 1963 le Traité d'interdiction partielle des essais nucléaires , qui interdit tout essai nucléaire, à l'exception des essais souterrains.
La science et la technologie jouent un rôle essentiel dans la guerre froide, en particulier dans la c ourse aux armements et à l'espace . Comme le monopole américain sur les armes nucléaires prend fin en 1949 lorsque l'URSS met au point sa propre bombe atomique, les deux puissances se lancent dans une course aux armements . On abordera ce sujet plus en profondeur dans une autre explication, mais voici de quoi rassasier votre appétit en attendant :
Course aux armements ou « guerre des Étoiles » : compétition pour la suprématie en guerre nucléaire entre les États-Unis, l'Union soviétique et leurs alliés respectifs pendant la guerre froide. Durant cette période, en plus des stocks des États-Unis et de l'Union soviétique, d'autres pays développent également des armes nucléaires, bien qu'aucun ne se soit engagé dans la production d'ogives à la même échelle que les deux superpuissances. 4
Course à l'espace : compétition à laquelle se sont livrés les États-Unis et l'Union soviétique, dans le domaine astronautique entre 1957 et 1975. Cette lutte pacifique concerne d'abord l'envoi des premiers satellites artificiels, puis les premiers vols humains dans l'espace, l'envoi de sondes spatiales pour explorer les planètes les plus proches et culmine avec l'envoi d'astronautes sur la Lune. 5
Le téléphone rouge
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Qu’est-ce que la bipolarisation ?
La bipolarisation est une situation dans laquelle la vie politique est dominée par deux coalitions de partis, plus ou moins homogènes. La guerre froide est un exemple parfait de la bipolarisation du monde en deux blocs idéologiques distincts : le bloc de l'Ouest capitaliste et le bloc de l'Est communiste.
Quand commence la bipolarisation ?
La lutte idéologique et l’affrontement entre le bloc de l’Ouest et le bloc de l’Est commencent dès 1947 alors que le monde se remet tout juste de la Seconde Guerre mondiale et que les deux superpuissances et « vainqueurs » cherchent à imposer leur modèle au reste du monde. Malgré des tentatives de rapprochement diplomatique entre les deux blocs, les différences restent trop importantes.
Quelles sont les conséquences de la bipolarisation ?
Cette bipolarisation du monde va se traduire par la guerre froide de 1955 à 1963 avec de multiples conflits et autres guerres de procuration. Chaque nation cherche à imposer son modèle. Le meilleur exemple de cette césure est sûrement la division de Berlin en deux zones respectives à chaque bloc.
Quelles sont les causes de la bipolarisation du monde ?
Entre la reconstruction post-guerre mondiale, les États nouvellement décolonisés, l’instabilité sociale, la libéralisation des systèmes politiques, les conflits frontaliers et l’écroulement de l’économie mondiale, une place de « leader » du monde s’ouvre et l’URSS et les États-Unis s’affrontent au coude à coude pour cette position.
Qu'est-ce que la révolution cubaine ?
Quels ont été les événements marquants de la révolution cubaine de 1959 ?
Quel rôle Fidel Castro a-t-il joué dans la révolution cubaine ?
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Multipartisme et bipolarisation
Morin Gilles. Multipartisme et bipolarisation. In: Bulletin de l'Institut d'Histoire du Temps Présent , n°79, Premier semestre 2002. pp. 45-70.
DOI : https://doi.org/10.3406/ihtp.2002.1761
www.persee.fr/doc/ihtp_0247-0101_2002_num_79_1_1761
GILLES MORIN
La bipolarisation qui s’est imposée progressivement avec la Ve Répu¬ blique a constitué un des principaux changements dans le rapport noué entre les Français et la politique des années 1950 à 19701. On le sait, une des spé¬ cificités de la politique nationale, que l’on a coutume d’opposer aux pays anglo-saxons et germaniques, est la faiblesse de l’engagement citoyen et la multiplicité des partis politiques qui a souvent donné la part belle aux for¬ mations charnières. Le système majoritaire a contribué à changer les logiques, mais il n’a été qu’un élément du changement car il n’a pas supprimé le mul¬ tipartisme, il s’en est accommodé2. Il s’est combiné avec la logique institu¬ tionnelle, la pratique politique de la Ve République, des choix stratégiques des principaux leaders politiques, pour aboutir, in fine, à un système bipo¬ laire, organisé autour de quatre grandes forces occupant pratiquement tout l’espace politique. Ce que Maurice Duverger a qualifié de «quadrille bipo¬ laire ». Ce processus n’était certainement pas inéluctable. Il faudrait, mais ceci serait l’objet d’un développement trop long, faire la part des héritages,
1. Citons cette définition de la bipolarisation : «La bipolarisation est le processus par lequel la compétition politique tend à s’organiser autour de deux pôles constitués par des alliances de partis qui occupent la totalité ou la quasi-totalité de l’espace politique, condamnant à la marginalisation, voire à la disparition, les formations qui refusent de s’associer à l’une ou l’autre de ces coalitions ». Système organisé de coalitions, la bipolarisation ne doit pas être confondue avec le bipartisme, ni avec la polarisation où dominent les forces centrifuges. Pascal Perrineau et Dominique Reynie, Diction¬ naire du vote, Paris, PUF, 2001, p. 106-108. Cette synthèse s’appuie sur les études concernant les Alpes-Maritimes (Dominique Olivesi), la Bretagne (Christian Bougeard), le Calvados (Bertrand Hamelin), le Cantal (Jean-Luc François), la Gironde (Francis Heinrich), l’Hérault (Hélène Chaubin), l’Indre-et-Loire (Julien Papp), la Mayenne (Michel Dloussky et Rémi Foucault), et la Seine-et-Oise (Nadia Ténine-Michel).
2. Dès 1967, Jean-Luc Parodi faisait observer que le mode de scrutin, le scrutin uninominal majoritaire à deux tours, était le même que celui de la IIIe République et qu’il ne constitue, par lui-même, ni un frein ni un accélérateur à la bipola¬ risation du système de force : il dépend du contexte dans lequel il est mis en œuvre que soient privilégiées les tendances au fractionnement que favorise le premier tour de scrutin, ou les potentialités réductrices et bipolarisantes liées aux impératifs majoritaires au second tour. «Esquisse d’une problématique du système majoritaire français », France Forum, n° 80, 1967, p. 2-6.
Par Lea Peres • 15 Février 2019 • Dissertation • 4 604 Mots (19 Pages) • 8 523 Vues
La Seconde Guerre Mondiale prend fin le 8 mai 1945 avec la victoire des Alliés (Etats-Unis ; Royaume-Uni ; France et URSS). L’Europe est en ruine et très vite se pose la question de son avenir. Privée d’un ennemi commun, la Grande Alliance ne survit pas. Dès 1947 émergent deux superpuissances, les Etats-Unis et l’URSS, qui s’affronteront jusqu’en fin 1991 dans la période qu’on nomme la Guerre Froide. Nous pouvons la définir comme la période de tensions multiformes entre les deux Grands sans confrontation militaire directe. Le but de chacune de ces puissances est d’étendre son idéologie, ainsi que son système politique et économique aux autres pays. Désormais, le monde est bipolaire, séparé en deux blocs. C’est le combat de l’ouest contre l’est, le combat du libéralisme américain contre le communisme soviétique. En quoi la guerre froide devient-elle un conflit de puissances et mène-t-elle à la bipolarisation du monde de 1945 à 1991 ? Nous verrons tout d’abord que le conflit prend une forme nouvelle, puis nous étudierons la mondialisation de cet affrontement indirect. Enfin, nous observerons la période de détente menant à la fin de la guerre froide.
Entre 1945 et 1962, le monde découvre une nouvelle forme de conflit. Ce conflit prend avant tout un aspect idéologique. La grande Alliance de la Seconde Guerre Mondiale ne résiste pas aux dissensions entre les deux grands vainqueurs. La montée des tensions entre les deux grandes puissances n'aura de cesse de s'accentuer et de monter brusquement d'un ton en 1947. Le monde est alors bipolaire. Les Alliés, lors des conférences de Yalta (4 février 1945) et de Potsdam (du 17 juillet au 2 août 1945) se rencontrent dans le but de décider du sort de l'Allemagne et de sa gestion suite à sa défaite. Lors de la conférence de Yalta, les frontières allemandes sont redéfinies à celles d'avant 1937 (donc sans les terres annexées par Hitler). Les Alliés décident également de diviser le pays en 4 zones d'occupation dont chacune sera géré par une puissance. Les Américains et Britanniques acceptent également l'acquisition, par l'URSS, des territoires d'Europe de l'Est qu'il a libéré. En échange, Staline s'est engagé à organiser des élections libres dans chaque pays occupé. De plus, à Potsdam, les Alliés mettent en place le programme "4D" prévoyant la démilitarisation de l'Allemagne, sa décartellisation (démantèlement des grandes entreprises liées au nazisme comme l'entreprise IG FARBEN) et l'installation d'une politique de dénazification et de démocratisation. Leur but est d'extirper le nazisme du peuple allemand qu'ils jugent responsable de la guerre. Désormais, l'URSS gère la partie est de l'Allemagne et Berlin-Est. Il s'occupe également, avec l'autorisation des Alliés, de tous les territoires qu'il a libérés durant la guerre, soit une grande partie de l'Europe occidentale. Il en profite pour y installer des dirigeants communistes qui lui sont dévoués, étendant ainsi la domination soviétique. Face à cette menace, Winston Churchill, premier ministre britannique prend la parole le 5 mars 1946. A Furon, il prononce un discours où il explique l'existence d'un "rideau de fer», une frontière hermétique séparant l'Europe en deux opposant les pays du bloc occidental libre aux pays du bloc soviétique sous la coupe de Staline. Il appelle alors à une alliance anglo-étasunienne pour affronter la menace communiste. Par la suite, la méfiance des Anglais s'est révélée justifiée. En effet, en 1947, se déroulent les premières élections législatives en Pologne. Le parti communiste polonais, très proche de l'URSS, falsifie les élections et finit à la tête du gouvernement. Staline viole ainsi les accords de Yalta où il s'était engagé à organiser des élections libres dans les territoires occupés. En réaction, le président des États-Unis, Truman engage son pays dans une politique de "containment «, une politique d'endiguement du communisme. Il annonce au Congrès des Etats-Unis, le 12 mars 1947, que le pays apportera " un soutien économique et financier" aux pays dans le besoin afin de "maintenir la liberté des Etats du monde et [les] protéger de l'avancée du communisme". C'est le plan Marshall, un programme d'aide financière proposé en 1947 par les Etats-Unis à l'Europe dans le but de l'aider à se reconstruire. Par ce biais, les États-Unis freinent l'expansion du communisme et s'impose comme les principaux adversaires de l'URSS. Staline, lui, refuse le plan Marshall et oblige les démocraties populaires (nom donné par l'URSS aux pays d'Europe de l'Est dans lesquels il a installé des régimes communistes) à faire de même. Il riposte avec la mise en place du Kominform, en septembre 1947, qui coordonne tous les partis communistes du monde. Cela permet à Staline de contrôler étroitement les partis communistes occidentaux. Lors de la création du Kominform, à Varsovie , le délégué soviétique Jdanov, en réponse à la doctrine Truman, fait approuver aux participants de la réunion la doctrine soviétique. Selon lui, le monde est divisé en deux camps : celui des pays basés sur "la paix et la démocratie " dirigé par l'URSS et celui "impérialiste et anti-démocratique" dirigé par les Etats-Unis. L'URSS et les « démocraties populaires » s’annoncent donc comme une "force anti-impérialiste". Désormais, le monde est divisé. Il est devenu bipolaire, séparé en deux blocs inconciliables avec deux idéologies qui se font face.
Cette bipolarisation se structure autour de deux blocs grâce à des alliances. Chaque camp a pour but d'agrandir son influence. Pour cela, ils emploient de nombreux moyens et mènent une guerre de propagande pour légitimer les actions menées. La conquête de l'espace, qui exige des moyens financiers énormes et des recherches pointues, illustre parfaitement la compétition que se livrent les deux camps. Les soviétiques sont les premiers à rejoindre l'espace mais ce sont les Américains qui marchent les premiers sur la Lune en 1969. Entre 1955 et 1990, les Etats-Unis et l'URSS se dotent massivement d'armes nucléaires et rivalisent de puissance. Les Etats-Unis possèdent déjà l'arme nucléaire mais les Russes créent leurs propres bombes : la bombe A en 1949 ou encore la bombe H, beaucoup plus puissante, en 1953. Dans cette lutte, les deux camps ont tous deux recourent à des alliances économiques
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I. guerre froide et bipolarisation du monde, des textes à connaître, la doctrine truman et la doctrine jdanov, andreï jdanov, discours prononcé au congrès de fondation du kominform, le 22 septembre 1947, un discours à écouter, le discours de john fitzgerald kennedy du 26 juin 1963.
Une carte à consulter, la carte des accessions à l'indépendance des pays colonisés, iii. l'émergence du tiers monde, zoom sur…, une vidéo à regarder, le discours du président indonésien soekarnu à la conférence de bandung (en anglais), un personnage à connaître, jawaharlal nehru (1889-1964).
A. L'OTAN. |
B. L'OTASE. |
C. L'ANZUS. |
D. Le pacte de Bagdad. |
E. La CNUCED. |
A. Le fait que l'armée soviétique réplique à toute attaque par une invasion de l'Europe occidentale. |
B. Le fait que les États-Unis répliquent par tous les moyens disponibles à une attaque, même limitée, provenant du bloc de l'Est. |
C. Le fait que des sanctions économiques puissent être prises contre l'URSS en cas de tensions. |
D. Le droit pour l'URSS de répliquer massivement à toute attaque américaine, même limitée. |
E. Le fait que l'URSS puisse réprimer toute volonté d'indépendance de la part d'un État allié. |
A. Le 8 mai 1945. |
B. Le 30 juin 1948. |
C. Le 12 août 1961. |
D. Le 26 octobre 1962. |
E. Le 9 novembre 1989. |
A. Brioni. |
B. Belgrade. |
C. Bandung. |
D. Chennai. |
E. Le Caire. |
A. La crise de Suez. |
B. La guerre du Kippour. |
C. La guerre du Rif. |
D. La guerre du Golfe. |
E. La guerre des Six Jours. |
COMMENTS
Problématique : Comment la bipolarisation issue de la guerre froide interfère avec la décolonisation et conduit à l'émergence de nouveaux acteurs internationaux ? I. La guerre froide, de la bipolarisation à la détente. A. Un monde devenu bipolaire (1953-1962).
Sujet 1: Comment les régimes totalitaires bouleversent-ils la géopolitique du continent européen à la fin des années 1930 ? Sujet 2 - Comment les totalitarismes mettent-ils en danger la paix dans les années 1930 ? (Sujet du DTL 1) - Bientôt en ligne. Chapitre 3. La Seconde Guerre mondiale. Dossier - La Seconde Guerre mondiale.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, le renouement des Etats-Unis et de l'URSS avec leurs animosités entraîne la bipolarisation du monde. Un équilibre mondial s'installe lors. Travail personnel. de la "coexistence pacifique" proposée par l'URSS aux Etats-Unis. Cependant, des crises créent des tensions aux seins des blocs ...
Comment la France rayonne-t-elle dans le monde ? Deuxième partie, analyse de documents (histoire) : En analysant les documents, vous montrerez comment la décolonisation permet l'affirmation de nouveaux acteurs sur la scène internationale. Document 1 : Planisphère, le monde pendant la Guerre froide.
Le sujet, sous la forme d'une question, conduit le candidat à mener une réflexion à la fois chronologique et thématique. Le terme de « bipolarisation » fait référence à la guerre froide et à l'affrontement et à la coexistence entre les deux blocs.
Cours rédigé en histoire theme une nouvelle donne géopolitique bipolarisation et éméergence du cours n1 la guerre froide, comment se traduisent ces.
En 1948, les antagonismes entre les deux blocs formés ne sont plus seulement idéologiques: ils sont concrets et la tension est forte. Cependant, ce nouveau monde clairement bipolaire va être remis en question avec la décolonisation. Elle va amener à la naissance d'une nouveau groupe: le Tiers-Monde.
Dans mon cours, je recopie le titre du thème, du chapitre et la problématique en respectant les couleurs proposées. Thème 2 : Une géopolitique mondiale depuis 1945. Chapitre 6 : La guerre froide (1947-1991): un monde bipolaire.
monde de 1945 à nos jours, depuis la bipolarisation de la guerre froide jusqu'au monde multipolaire marqué par de nouvelles formes de conflits. On peut mettre en avant : • la guerre froide, ses enjeux et l'effondrement du bloc soviétique (1947-1991) ; • le processus de décolonisation et l'émergence du tiers-monde ;
Les clés du sujet. 1. En introduction, commence par rappeler quelles puissances s'opposent durant la guerre froide et quelles sont les dates de ce conflit. Dans un premier paragraphe, définis les deux camps et les raisons de leur rivalité.
PLAN. I - Les deux modèles et la bipolarisation. - Blocs et bipolarisation. - Les deux modèles dans les années 1960. II - Tiers monde, décolonisation et modèle chinois. - Décolonisation et Tiers monde. - La Chine, isolement et modèle. III - Le Proche et le Moyen Orient. - Pétrole et guerre froide années 1950-années 1970. - Le conflit israélo-arabe.
Tle_HISTOIRE_T1_L2: L'ERE DE LA BIPOLARISATION DE 1947 A 1991. Accueil. Cours. TERMINALE. TERMINALE A. Histoire - Géograpphie.
LEÇON 2: L'ERE DE LA BIPOLARISATION DE 1947 A 1991 2- CONTENUS Introduction L'après-guerre consacre le partage du monde entre les Etats-Unis et l'URSS seuls possesseurs de l'arme atomique. Unis contre l'Axe, les Alliés vont faire œuvre commune jusqu'à la fin de la seconde Guerre mondiale. Mais, très vite, de nombreuses ...
Lorsque la Seconde Guerre mondiale s'achève en 1945, deux pays apparaissent comme les grands vainqueurs : les États-Unis et l'URSS. Ces deux puissances s'opposent idéologiquement, on parle de bipolarisation du monde : c'est la guerre froide. Jusqu'en 1970, cette bipolarisation du monde va influencer les relations géopolitiques. La période ...
Voici les sujets et les corrigés de l'épreuve d'Histoire Géographie de 2018 et 2019. Le programme a certes changé mais il existe toute de même quelques similitudes avec la nouvelle épreuve. Ces...
Comment se construit la bipolarisation des relations internationales et quelle place laisse - t elle aux nouveaux acteurs qui émergent sur la scène Th+ +Ch+ +Une+nouvelle+donne+g C A opolitique +MMES+KANHONOU++ET+COUILLAUD. [PDF] Chapitre d'HISTOIRE : LA GUERRE FROIDE.
Deux superpuissances rivales (URSS / États-Unis) et leurs alliés (à qui ils apportent une aide militaire et économique) ⇒ bipolarisation du monde entre deux modèles idéologiques opposés (communisme / démocratie libérale et capitalisme) qui impacte le quotidien des populations à travers une propagande indirecte (utilisation de l'humour, objets du...
Analyse du sujet. Le sujet, sous la forme d'une question, conduit le candidat à mener une réflexion à la fois chronologique et thématique. Le terme de « bipolarisation » fait référence à la guerre froide et à l'affrontement et à la coexistence entre les deux blocs.
Cette section explique les principaux évènements et développements qui ont caractérisé la bipolarisation du globe avec la guerre froide comme axe principal. Nous examinerons d'abord les domaines dans lesquels les relations se sont améliorées avant de nous intéresser aux crises.
Citons cette définition de la bipolarisation : «La bipolarisation est le processus par lequel la compétition politique tend à s'organiser autour de deux pôles constitués par des alliances de partis qui occupent la totalité ou la quasi-totalité de l'espace politique, condamnant à la marginalisation, voire à la ...
En quoi la guerre froide devient-elle un conflit de puissances et mène-t-elle à la bipolarisation du monde de 1945 à 1991 ? Nous verrons tout d'abord que le conflit prend une forme nouvelle, puis nous étudierons la mondialisation de cet affrontement indirect. Enfin, nous observerons la période de détente menant à la fin de la guerre ...
Lors de la crise de Cuba, cette stratégie fait courir un risque important de guerre atomique. Sous l'administration Kennedy, elle est remplacée par la stratégie de la riposte graduée, proportionnelle à l'attaque lancée par les Soviétiques.
Définition La bipolarisation politique est un processus qui ramène toutes les forces politiques dans deux blocs opposés, en l'occurrence la gauche et la droite en France (ou Démocrates et Républicains aux États-Unis). Ce système va à l'encontre du pluralisme politique et est souvent associé au système américain de bipartisme.