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Très bien expliqué. Merci à vous
Dans l’univers du droit civil, la distinction entre les droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux est fondamentale. Ces catégories de droits reflètent des aspects différents de la protection juridique accordée aux individus. D’une part, les droits patrimoniaux englobent tout ce qui peut être évalué pécuniairement, comme les droits de propriété ou les créances. D’autre part, les droits extrapatrimoniaux concernent les attributs non monnayables de la personne, tels que l’honneur, la vie privée ou la liberté. Cette séparation est cruciale pour comprendre les mécanismes de réparation en cas de préjudice et l’étendue de la protection légale des intérêts des individus.
Plan de l'article
Exploration des droits extrapatrimoniaux : essence et exemples, comparaison détaillée : droits patrimoniaux vs droits extrapatrimoniaux, implications juridiques des droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux.
Les droits patrimoniaux constituent l’ensemble des prérogatives juridiques ayant une valeur économique et faisant partie du patrimoine d’une personne. Ces droits sont définis par leur caractère cessible, transmissible, saisissable et prescriptible. Ils se rattachent donc directement à la notion de patrimoine, qui se compose d’un actif et d’un passif, reflétant la théorie classique du patrimoine d’une personne. Le droit patrimonial englobe diverses catégories, notamment les droits réels , les droits personnels et les droits intellectuels .
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Les droits réels, tels que le droit de propriété, confèrent à leur titulaire un pouvoir direct et immédiat sur une chose, alors que les droits personnels représentent des créances que l’on peut avoir à l’égard d’autrui. Quant aux droits intellectuels, ils protègent les créations de l’esprit, telles que les œuvres littéraires, artistiques ou les inventions, consacrant ainsi un patrimoine immatériel au sein du patrimoine global de l’individu.
Précisons que ces droits patrimoniaux sont régis par des règles précises en matière de transfert et d’exploitation. Ils peuvent être cédés, soit à titre onéreux, soit à titre gratuit, et peuvent faire l’objet d’une transmission à des héritiers ou des légataires. La saisissabilité permet, en cas de défaillance financière, que ces droits soient saisis par des créanciers pour le remboursement des dettes.
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La prescription désigne la possibilité de perdre un droit patrimonial par le non-exercice de celui-ci pendant un certain délai, conformément aux dispositions légales. Cette caractéristique assure une certaine fluidité et stabilité dans les transactions et la circulation des biens au sein du marché.
Les droits extrapatrimoniaux se distinguent nettement des droits patrimoniaux par leur absence de valeur économique directe. Ils sont caractérisés par leur intransmissibilité, leur insaisissabilité et leur imprescriptibilité. Ces droits sont intrinsèquement liés à la personne humaine et à ses attributs essentiels. Au cœur de ces prérogatives, on trouve les libertés fondamentales , les droits politiques , les droits familiaux et les droits de la personnalité . Ils forment un ensemble de droits subjectifs qui protègent des aspects non monétisables de l’existence humaine.
Les libertés fondamentales, comprenant par exemple le droit à la liberté d’expression ou le droit au respect de la vie privée, sont des piliers de l’ordre juridique démocratique. Les droits politiques permettent la participation à la vie démocratique, comme le droit de vote. Les droits familiaux régissent les relations au sein de la famille, tels que l’autorité parentale. Quant aux droits de la personnalité, ils protègent l’intégrité morale et physique de l’individu, englobant le droit à l’image, le droit au respect de la vie privée ou encore le droit à l’honneur.
Ces droits extrapatrimoniaux, en raison de leur nature personnelle et inaliénable, ne peuvent être l’objet d’une transaction commerciale. Ils ne se transmettent pas par succession et ne disparaissent pas avec le temps. Leur protection est souvent assurée par des dispositions pénales qui sanctionnent leur violation, reflétant ainsi leur importance fondamentale dans la préservation de la dignité humaine et de l’ordre public.
Les droits patrimoniaux , selon la théorie classique du patrimoine, sont ceux qui ont une valeur économique et peuvent être intégrés au sein d’un actif ou d’un passif. Ces droits subjectifs comprennent les droits réels , tels que le droit de propriété, les droits personnels ou créances, et les droits intellectuels , qui protègent les créations de l’esprit. Leur essence réside dans leur caractère cessible, transmissible, saisissable et prescriptible. Une personne peut vendre ou léguer ces droits, les utiliser en garantie de dettes ou les perdre après une certaine période en cas de non-exercice.
À l’opposé, les droits extrapatrimoniaux se concentrent sur la protection de la sphère personnelle de l’individu. Ils englobent des droits inaliénables tels que les libertés fondamentales, les droits politiques, les droits familiaux et les droits de la personnalité. Ces droits ne peuvent être ni vendus, ni cédés, ni saisis, ni prescrits, car ils sont étroitement liés à la dignité de la personne. Ils constituent un socle de valeurs intangibles qui garantissent le respect de l’être humain au-delà de toute considération économique.
La distinction entre ces deux catégories de droits subjectifs se manifeste aussi dans leur régime juridique. Les droits patrimoniaux sont souvent au cœur des transactions commerciales et des litiges contractuels, ils sont régis par le droit privé et notamment le code civil. En revanche, pour les droits extrapatrimoniaux, la transgression entraîne des répercussions dans le domaine du droit pénal, soulignant la protection accordée par la société à ces valeurs non monétisables, comme le droit à l’image ou le respect de la vie privée. Cette dichotomie traduit la dualité des intérêts protégés par le droit : matériel d’un côté, moral et personnel de l’autre.
Les droits patrimoniaux jouissent d’une place prépondérante dans le commerce juridique. Ils se traduisent par des mécanismes tels que l’aliénation, la cession, ou encore la mise en garantie. La propriété intellectuelle, par exemple, relève de cette catégorie et bénéficie d’une réglementation spécifique au sein du code de la propriété intellectuelle. Ces droits s’accompagnent de prérogatives exécutoires, permettant aux titulaires de revendiquer leur bien en cas de litige. Le code civil, dans ses dispositions, encadre l’exercice des droits réels et personnels, offrant un cadre légal pour la transmission et la protection des intérêts patrimoniaux.
En contraste, les droits extrapatrimoniaux s’inscrivent dans une logique de préservation de l’intégrité et de l’identité de l’individu. Ils ne sont pas soumis aux mêmes règles de circulation que les droits patrimoniaux. La violation de ces droits, comme le droit à l’image ou le respect de la vie privée, relève souvent du droit pénal. Ces infractions sont perçues comme des atteintes à la personne même, et non seulement à ses biens, ce qui explique la sévérité des sanctions associées.
La gestion judiciaire des litiges varie donc significativement entre ces deux sphères de droits. Tandis que les conflits autour des droits patrimoniaux se résolvent souvent par des réparations pécuniaires ou des restitutions, les atteintes aux droits extrapatrimoniaux peuvent donner lieu à des dommages-intérêts pour préjudice moral. Ces derniers reconnaissent le tort non matériel subi par la victime et affirment la prééminence des valeurs humaines sur les intérêts économiques.
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Les Droits extrapatrimoniaux
Contrairement aux droits patrimoniaux, les droits extra-patrimoniaux sont les droits qui ne concernent pas les biens. Ils ne peuvent donc faire l’objet d’aucun commerce (on ne peut ni les acheter ni les vendre). Les droits extra-patrimoniaux sont composés des : – droits à l’intégrité physique, – des droits à l’intégrité morale, -des droits de la famille
Les droits extrapatrimoniaux se distinguent des droits patrimoniaux car ils ne sont pas susceptibles d’une évaluation pécuniaire : ils ne font pas partie du patrimoine.
Les droits extrapatrimoniaux sont :
Par opposition aux droits patrimoniaux, les droits extrapatrimoniaux ne représentent pas une valeur pécuniaire. Ce qui a pour conséquence qu’ils ont des caractères opposés à ceux des droits patrimoniaux, puisqu’ils ne sont pas évaluables en argent, ils ne sont pas dans le commerce juridique et sont incessibles. Ils sont imprescriptibles.
L’appréhension juridique de ces droits est plus récente même si elle aussi importe puisque ces droits extrapatrimoniaux sont ceux qui protègent les personnes dans leur individualité, ainsi que dans leur vie familiale et sociale. On va retrouver trois catégories principales.
Caractères des droits extrapatrimoniaux :
Ils sont opposables à tous, indisponibles, intransmissibles, imprescriptibles et insaisissables.
Ces droits sont protégés, la protection est très souvent d’ordre public , et toute personne pourra faire valoir ses droits ex: journalistes : atteintes à la vie privée, il y aura des condamnations.
Ils sont indisponibles ou hors du commerce, le bénéficiaire d’un droit extrapatrimonial ne peut renoncer définitivement à ces droits intransmissibles à cause de mort: lorsque la personne décède, ces droits s’éteignent avec elle.
Ils sont imprescriptibles : la prescription en droit permet d’acquérir des droits au bout d’un certain temps, l’inverse est aussi possible. Les droits extrapatrimoniaux ne sont pas soumis à ces règles.
Ces droits sont insaisissables : on ne peut pas saisir des droits extrapatrimoniaux.
I – Les Droits relatifs à l’aspect physique de la personne
C’est la loi du 29 juillet 1994, qui crée un nouveau titre du Code Civil intitulé « Du respect du Corps Humain ». Cet ensemble d’articles qui constituent ce titre crée un statut juridique du corps même si il ne contient pas toutes les dispositions relatives aux corps humain. Le principe est posé à l’article 16-1.1 du Code Civil « Chacun a le droit au respect de son corps » .
L’objectif de la loi, est d’assurer le respect du corps humain contre d’une part les atteintes de tiers mais aussi les atteintes qu’une personne peut se porter à elle-même.
Ce droit est garanti par un principe, celui de l’inviolabilité du corps humain . Article 16-1.2. Ce principe doit être rapproché de celui de l’intégrité du corps humain posé à l’article 16-3 du Code Civil, « Il ne peut être porté atteinte à l’intégrité du corps humain qu’en cas de nécessité médicale. » D’autre textes protègent également l’individu contre les atteintes des tiers et notamment de règles d Droit pénal. Il condamne un certain nombre d’atteintes aux personnes afin d’empêcher toute atteinte au corps humain. La responsabilité civile également cet objectif de protéger l’individu en repérant le préjudice causé. Il existe toutefois des exactions qui rendent licites certaines atteintes à l’intégrité du corps humain (Ex : Celui des vaccins, Emprisonnement).
En matière thérapeutique, la loi bioéthique de 2008, a précisé que l’atteinte au corps humain n’est permise sous deux conditions :
— La nécessité thérapeutique
— Le consentement préalable
La loi précise article 16-1-1 du Code Civil, le respect du corps humain ne cesse pas avec la mort. L’autre de la protection du corps humain est que la loi a étendu la protection en interdisant de porter atteinte à « l’intégrité de l’espèce Humaine ».
Ici, cela relève de la nature juridique du corps humain , est-il une chose dont chacun peut disposer librement ?
D’instinct, la réponse est négative, on ne peut faire n’importe quoi car il y a un certain nombre de limite. Le droit de la personne sur son corps est garanti par le principe de l’indisponibilité du corps humain qui est depuis longtemps et qui a été consacré par la loi de bioéthique de 1994. Il s’agit du principe de l’indisponibilité en utilisant les termes de non-patrimonialité . Le corps humain est indisponibilité, c’est-à-dire qu’il ne peut faire l’objet de convention parce qu’ il est hors du commerce juridique . Article 16-1.3 « Le corps humain, ses éléments et ses produits ne peut faire l’objet d’un droit patrimonial » . De même, « Les conventions ayant pour effets de donner une valeur patrimonial au corps humain à ses éléments ou à ses produits sont nulles », article 16-6 « prohibe toute rémunération qui prête à toute expérimentation sur sa personne ou à la collecte de produit et d’éléments sur celui-ci » . Cela s’explique qu’en France, le principe du don domine et de la gratuité, ce qui explique également l’interdiction des mères porteuses.
Certaines dispositions sont renforcées de dispositions pénales afin de protéger l’individu contre lui-même.
On cite quelque exception à l’indisponibilité du corps humain :
— Vente des cheveux
— Contrat de travail acrobatique
II – Les Droits relatifs à l’aspect moral de la personnalité
Il est difficile de dresser une liste exhaustive de ces droits. Il s’agit de se limiter à ceux qui font l’objet du plus grand nombre des contentieux (Ex : Droit au respect de la vie privé, droit à l’image).
L’article 9 du Code Civil, issus de la loi 17 juillet 1970, dispose que « chacun a le droit au respect de sa vie privé » , ce droit es également garanti par l’article 8-1 de la CEDH « toute personne a le droit au respect de sa vie privée ». Toute personne qu’elle soit public ou privé a le droit de garder secrète sa vie privé. Le salarié a le droit au respect de sa vie privé sur son lieu de travail , avec la conséquence que son employeur n’a pas le droit de prendre connaissance de l’email personnel.
La notion de vie privée est conçue par la jurisprudence de façon très large. La vie privée englobe. Le droit au respect fait partie de la catégorie des droits à… . Il y a atteinte des lors qu’il y a divulgation d’un élément constitutif de la vie privée sans l’autorisation expresse de la personne.
Toutefois ce droit à la vie privée connaît une limite qui réside dans le droit à l’information du public garanti par l’article 10 de la CEDH et de façon plus large de la liberté d’expression et de communication. Ici, es juges admettent que certains faits puissent être révélés sans l’autorisation de la personne . En fait, il est possible pour la presse de divulguer un élément qui concerne l’intérêt général qui soit d’actualité.
Le droit à l’image a acquis sont autonomie par rapport au respect de la vie privée, il peut y avoir atteinte au droit à l’image sans pour autant que l’autre soit touché. Chacun a le droit à ce que son image ne soit pas reproduite et publié par des tiers. Chacun à un droit exclusif sur son image . En amont c’est aussi le droit de s’opposer à la fixation de l’image.
C’est un droit autonome mais sont régime est proche au droit de la vie privé. La prise et l’utilisation de l’image sont soumises une autorisation expresse et spéciale. Le droit à l’image connait aussi comme limite le droit du public à l’information , sous respect de la dignité de la personne.
La protection de ces droits moraux ou à la personnalité sont civile. Le plus souvent les atteintes sont sanctionnées par des dommages et intérêts. Lorsque l’atteinte est d’une gravité particulière l’article 9.2 prévoit la possibilité pour les juges d’ordonner des mesures destinées à empêcher l’atteinte à la vie privé e . Le droit pénal contient également des dispositions destiné à protéger la vie privé lorsque notamment l’image ou les paroles d’une personne sont capté à son insu. D’autres infractions existent en dehors du code pénal, la loi du 29 juillet 1881, qui sanctionne la diffamation et l’injure .
La distinction entre droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux n’est pas absolue. Il y a des zones intermédiaires. Certain droit présente des caractéristiques de la catégorie opposée. Certains droits extrapatrimoniaux ont des caractères de droit patrimonial. Certains droits extrapatrimoniaux peuvent être sources de profits. Dans les droits familiaux, les parents doivent entretenir les enfants. Certains biens ne peuvent être saisit dace au minimum pour vivre. Certains biens sont insaisissables. De même façon, certains biens ne peuvent être cédés face à une clause d’inaliénabilité.
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3. - les droits extrapatrimoniaux.
§ 3. Les droits extrapatrimoniaux
Avant d’en exposer le régime (II), il convient d’en examiner la nature (I).
I. Nature des droits extrapatrimoniaux
312 Des droits attachés à la personne. – Les droits extrapatrimoniaux sont des droits qui, contrairement aux droits patrimoniaux, ne sont pas considérés au regard de leur valeur pécuniaire . Généralement exclusivement attachés à la personne, ils représentent une valeur plus intime de l’être, une valeur dégagée des considérations financières . Les actions d’état (exemple : le droit de faire établir sa filiation), les droits de la personnalité (exemple : le droit de faire respecter sa vie privée) sont parmi les exemples les plus communs et les plus caractéristiques de cette catégorie de droits 1520 . Leur domaine est cependant plus large et leurs illustrations plus diverses. Provenant tant du droit public que du droit privé, du droit interne que du droit international, les droits extrapatrimoniaux sont des droits subjectifs qui mettent en exergue une valeur essentielle de la société.
313 La typologie des droits extrapatrimoniaux. – Les premiers des droits extrapatrimoniaux sont les droits qui ont pour objet direct la personne de leur titulaire. Ainsi, les droits de la personnalité, comme le droit à l’honneur ou à l’intimité de la vie privée sont des droits extrapatrimoniaux. De la même manière, les droits de famille sont considérés comme[...]
Mais aujourd’hui, de nombreux travaux de la doctrine contemporaine tendent à montrer leur patrimonialisation, v. J.-M. B ruguière , « Droits patrimoniaux de la personnalité », « Plaidoyer en faveur de leur intégration dans une catégorie des droits de la notoriété », RTD civ . 2016, p. 1. V. la thèse de Th. G isclard , La personnalité humaine comme élément du patrimoine. Étude de droit comparé , dir. G. L oiseau , Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; et l’article de J. A ntipas , « Propos dissidents sur les droits dits patrimoniaux de la personnalité » (qui conteste l’idée et soutient l’unité de ces droits), RTD com . 2012. 35 s. V. encore la thèse de E. M echin , 2014, Le droit patrimonial à la vie privée , Lyon III, 2014 : la thèse tend à démontrer que la vie privée n’échappe pas à la patrimonialisation des attributs de la personnalité. V. les articles précurseurs de E. G aillard , « La double nature du droit à l’image et ses conséquences en droit positif français », D. 1984, chr. p. 161, et de D. A cquarone , L’ambiguïté du droit à l’image , D. 1985, chr. 129.
V. infra ce chap. Ligne d’horizon 5 : le patrimoine : les différents sens du mot. Sur tous ces sens, le v o Patrimoine par L. F rier in Dictionnaire de la culture juridique ; Ph. S imler , « Patrimoines et patrimoine : polysémie du concept », RDI 2009, p. 441. Pour une présentation et une analyse synthétique, v. J. R ochfeld , Les grandes notions du droit privé, Thémis, PUF , 2011, V° Patrimoine, spéc. p. 389, et la notion de « patrimoine communauté » englobant des ensembles de ressources d’intérêt commun et ayant une fonction de transmission. V. encore pour une approche pluridisciplinaire, A. D ionisi-Peyrusse , B. J ean -A ntoine (dir.), Droit et patrimoine , PURH, 2015.
J. Rochfeld , Les grandes notions du droit privé, Thémis, PUF, 2011, V° Patrimoine, spéc. p. 389.
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Les droits subjectifs, c'est-à-dire les prérogatives reconnues aux sujets de droit, peuvent être classés en deux catégories. Ainsi, on distingue les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux. C'est la notion de patrimoine qui permet d'effectuer cette distinction.
Dissertation droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux. La classification des droits subjectifs peut reposer sur la notion de patrimoine qui permet de distinguer les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux.
Dissertation de 5 pages en droit civil publié le 22 février 2021 : Les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux - distinction structurante et relative - publié le 22/02/2021. Ce document a été mis à jour le 26/02/2021
Il est donc essentiel de distinguer les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux. 2- objectifs des droits extrapatrimoniaux : épanouir les personnes et se protéger des autres (voir vidéo jurixio) Les droits extrapatrimoniaux s'intéressent, et se concentrent autour d'une seule personne. Ils n'ont ni but ni vocation ...
Le droit, qui se réalise à l'aide de catégories juridiques dans lesquelles prennent place les éléments de la vie juridique, selon leurs natures et leurs ressemblances, distingue traditionnellement entre les droits patrimoniaux et les droits extra-patrimoniaux de la personne.
La distinction entre les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux a le mérite de venir compléter ce premier type de classification. Directement évaluables en argent, les droits patrimoniaux regroupent à la fois les droits de créance et les droits réels.
Les étudiants en droit se trouvent fréquemment confrontés aux concepts de droits patrimoniaux et de droits extrapatrimoniaux. L'objectif de cet article est d'apporter une clarification sur ces notions complexes en mettant en avant leurs caractéristiques, leurs différences et leurs implications.
Il existe deux types de droits subjectif : le droit patrimonial et le droit extrapatrimonial. Comme son nom l'indique, il s'agit ici de les distinguer grâce à la notion de patrimoine. Autrement dit, on prend le critère de la valeur pécuniaire afin de permettre la distinction. Qu'est-ce qu'un patrimoine ?
La distinction entre les droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux repose principalement sur leur valeur économique, leur intégration au patrimoine, leur cessibilité, leur saisissabilité et leur transmissibilité. Toutefois, il existe également d'autres différences notables et conséquences juridiques pour les personnes concernées.
Le critère de distinction réside dans la possibilité d'évaluer en argent le droit en cause : si ce droit est évaluable en argent, il s'agit d'un droit patrimonial, dans le cas contraire, il s'agit d'un droit extrapatrimonial.
Au sein des droits subjectifs, le juriste distingue d'une part les droits patrimoniaux et d'autre part les droits extrapatrimoniaux. Le principal critère de distinction entre les deux est l'évaluation pécuniaire, avec une logique simple :
Les droits patrimoniaux représentent les droits que la personne peut faire prévaloir sur ces biens, meubles ou immeubles. Les droits patrimoniaux représentent une masse qui peut être soumise à des transactions monétaires. Le patrimoine d'une personne est indivisible et intransmissible entre vifs.
Il existe deux catégories de droits subjectifs : : les droits patrimoniaux et les droits extrapatrimoniaux. Pour distinguer ces droits, on utilise le critère de l'évaluation pécuniaire . Ceux qui sont évaluables en argent sont des droits patrimoniaux (exemple : le droit de propriété sur une voiture ou sur une maison).
Dans l'univers du droit civil, la distinction entre les droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux est fondamentale. Ces catégories de droits reflètent des aspects différents de la protection juridique accordée aux individus.
1- le critère de distinction. -Même si elle est imparfaite, la distinction entre droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux a le mérite d'être simple et de rendre assez bien compte d'une réalité sociale. Seuls font partis des éléments actifs du patrimoine, les droits patrimoniaux.
Contrairement aux droits patrimoniaux, les droits extra-patrimoniaux sont les droits qui ne concernent pas les biens. Ils ne peuvent donc faire l'objet d'aucun commerce (on ne peut ni les acheter ni les vendre).
Provenant tant du droit public que du droit privé, du droit interne que du droit international, les droits extrapatrimoniaux sont des droits subjectifs qui mettent en exergue une valeur essentielle de la société.
On peut classer les droits subjectifs en deux types de droits : Les droits patrimoniaux * sont tous des droits susceptibles d'une évaluation pécuniaire. Ces droits peuvent porter sur une chose corporelle ou sur une chose incorporelle. Les droits extrapatrimoniaux * n'ont pas de valeur pécuniaire.
Droits patrimoniaux et droits extrapatrimoniaux - une dichotomie traditionnelle aux frontières floues. Dissertation - 5 pages - Droit civil. Les personnes physiques sont titulaires de droits subjectifs.
Les droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux. Travaux dirigé sur les droits patrimoniaux et extrapatrimoniaux. Matière. Introduction au droit privé. 25Documents. Les étudiants ont partagé 25 documents dans ce cours. Université Savoie Mont Blanc. Année académique :2020/2021. Partagé par: Étudiant Anonyme.
L'étude de plusieurs exemples topiques démontre que la patrimonialisation des droits extrapatrimoniaux est devenue telle qu'il conviendra de proposer une nouvelle summa divisio qui comportera les catégories de droits suivantes : droits patrimoniaux, droits patrimoniaux à caractère personnel, droits personnels à caractère patrimonial et ...
Les droits subjectifs, patrimoniaux et extrapatrimoniaux. Lecture. Résumé. Sommaire. Résumé du document. Afin de définir convenablement la notion de "droits subjectifs", il est nécessaire de la distinguer de son pendant : le droit objectif. Le droit objectif est l'ensemble des lois et règlements applicables dans un pays.
On parle alors respectivement des droits patrimoniaux et des droits extrapatrimoniaux. Les droits patrimoniaux sont donc des droits qui peuvent être évalués en valeur ; la summa divisio s'effectue classiquement en une distinction entre les droits réels et les droits personnels.